Appendici

Appendice 1.

Il passo che segue costituisce l’inizio del Manoscritto Dusdron, con le varianti del successivo Manoscritto Dudron-Levy (in francese) e della versione italiana comparsa, col titolo Sogni e ricordi, nel “Corriere Padano” del 21 dicembre 1941.

Manoscritto Dusdron, metà anni ’30:

  Dix heures sonnèrent à l’horloge de la mairie. Monsieur Dusdron venait de se réveiller de fort mauvaise humeur du reste car il avait fait des rêves désagréables; ce n’était pas de cauchemars proprement dits mais des rêves plutôt angoissant; dans le premier de ses rêves il avait vu un espagnol louche avec lequel il faisait parfois des affaires, qui assis à califourchon sur une chaise se fardait les lèvres avec un bâton de rouge et le regardait en dessous et en souriant sournoisement; dans le second rêve il se trouvait devant le perron d’un hôtel luxueux appartenant à un millionnaire pour lequel jadis il avait exécuté quelques traveaux; monsieur Dusdron avait essayé en rêve de pénétrer à l’intérieur de l’hôtel où avait lieu une brillante réception, en s’introduisant par une des fenêtres de l’entrée qui donnait sur le jardin; surpris par les domestiques il avait ressenti toutes les affres du voleur surpris et redoutait des punitions compliquées et terribles et surtout une honte immense le faisait frissonner des pieds à la tête d’autant plus que pendant que les domestiques l’entrenaient hors des salons pour le chasser dans le jardin, il avait aperçu à travers la grande porte vitrée le maître de céans qui gravissait le perron revêtu d’un magnifique complet sport de couleur marron foncé. Monsieur Dusdron s’était réveillé sous l’impression pénible de ce rêve; la chambre était encore plongée dans l’obscurité car bien qu’il fût déjà dix heures du matin on était en cette saison de l’année, en ce mois de novembre où le brouillard pèse le plus lourdement et l’obscurité règne pendant toute la journée, de sorte que dans les magasins dans les bureaux et même dans les maisons on doit tenir en plein jour les lampes allumées. En plus de cela les volets de sa chambre étaient hermétiquement clos et la fenêtre à l’intérieur se garnissait d’épais rideaux de velours couleur bleu outremer foncé que Monsieur Dusdron chaque soir avant de se coucher tirait soigneusement. Les bruits de la ville, des véhicules circulant dans les rues, des gens qui parlent ou sifflent des airs connus, arrivaient jusqu’à lui atténués par l’épaisseur du mur des volets des vitres et des rideaux.

Varianti

Manoscritto Dudron – Levy, 1936
Dix heures sonnèrent à l’horloge de la mairie. Monsieur Dudron venait de se reveiller de fort mauvaise humeur. Il avait eu des rêves qui ne lui prédisaient rien de bon; ce n’étaient pas des cauchemars proprement dits mais des rêves plutôt désagréables. Dans le premier de ces rêves il avait vu un espagnol louche, avec lequel il faisait parfois des affaires, qui, assis à califourchon sur une chaise, sa fardait les lèvres avec un bâton de rouge et le regardait en dessous en souriant sournoisement. Dans le second rêve il se trouvait devant le perron d’un hôtel luxueux appartenant à un millionnaire pour lequel une année avant il avait executé des travaux de peinture murale. Monsieur Dudron avait essayé en rêve de pénetrer à l’intérieur de l’hôtel , où avait lieu une brillante réception, en s’introduisant par une des fenêtres qui donnaient sur le jardin. Surpris par le concierge et les domestiques, il avait ressenti toutes les angoisses du cambrioleur pris en flagrant délit et redoutait des punitions compliquées et mystérieuses. Mais ce qui le tourmentait surtout c’était une honte immense qui le faisait frissonner des pieds à la tête car, pendent que les domestiques le tenant solidement par les bras, l’entrenaient hors des salons pour le chasser dans la rue, il avait aperçu à travers une grande porte vitrée le maître de céans qui gravissait le perron, l’air sévère et vêtu d’un magnifique complet d’étoffe anglaise d’une couleur marron foncé. Monsieur Dudron s’était réveillé sous l’impression pénible de ces deux rêves. La chambre était plongée dans l’obscurité car bien qu’il fût déjà dix heures du matin on était en cette saison de l’année, en ce bienheureux mois de décembre où le brouillard pèse le plus lourdement et l’obscurité règne parfois toute la journée, de sorte que dans les magazins, dans les bureaux et même dans les maisons il faut tenir en plein jour la lumière allumée. En plus de celà les volets de sa fenêtre étai(en)t hermétiquement clos et à l’intérieur, d’épais rideaux de velours rouge, que monsieur Dudron avait soin chaque soir de tirer soigneusement avant de se coucher, rendaient l’obscurité encore plus complète. Les mille bruits de la rue, le va et vient des véhicules de toute sorte, les cris des marchands, la voix des gens qui parlent discutent, ou chantent et sifflent des airs connus, arrivaient à lui à peine perceptibles parceque fortement atténués par les volets, les vitres et les rideaux.

Sogni e ricordi in l’Avventura del signor Dudron. Capitolo di Giorgio de Chirico, (“Corriere Padano”, 1941).
Le dieci suonarono all’orologio del municipio. Il signor Dudron si era svegliato di pessimo umore poiché aveva avuto dei sogni spiacevoli. Non erano degli incubi propriamente detti ma dei sogni piuttosto angosciosi. Nel primo di questi sogni aveva visto un losco individuo con il quale faceva alle volte degli affari; questi stava seduto a cavallo d’una seggiola, tingendosi le labbra con una matita di rossetto e guardava il sogno Dudron di sotto, sorridendo sornionamente. Nell’altro sogno il signor Dudron si era trovato nell’atrio di una casa privata appartenente a un milionario per il quale aveva, tempo addietro, eseguito dei lavori di pittura [1]. Il signor Dudron aveva cercato, in sogno, di penetrare nell’interno della abitazione, ove in quel momento aveva luogo un brillante ricevimento, introducendosi da una finestra del pianterreno che dava sul giardino. Sorpreso dai domestici egli aveva provato tutte le angoscie del ladro colto in flagrante e temeva delle punizioni terribili e complicate e soprattutto una vergogna immensa lo faceva fremere dalla testa ai piedi, tanto più che mentre i domestici lo trascinavano fuori dei saloni per cacciarlo nel giardino, egli aveva visto, a traverso una grande porta vetrata, il padrone di casa che saliva i gradini dell’entrata vestito con un magnifico abito sportivo d’un colore marrone scuro.Il signor Dudron si era svegliato sotto la penosa impressione di questi due sogni. La sua camera era ancora immersa nell’oscurità poichè malgrado le dieci fossero già suonate, si era in quella stagione dell’anno, in quel mese di dicembre, in cui l’oscurità regna durante una gran parte della giornata, di modo che nei negozi, negli uffici, e persino nelle case, bisogna tenere, anche a mezzogiorno, i lumi accesi. Per sopramercato poi le imposte, alle finestre della sua camera, eran ermeticamente chiuse e le finestre, internamente, erano coperte con spessi tendaggi di velluto d’un colore rosso cupo, che il signor Dudron ogni sera, prima di coricarsi, chiudeva con gran cura. Il frastuono della città, il rotolio dei veicoli circolanti nella via, il rumore della gente che cammina, parla o fischia dei motivi noti, giungevano sino a lui attutiti dallo spessore delle imposte, dei muri, dei vetri e dei tendaggi.

Nota 1

De Chirico eseguì nel 1929 una decorazione ad affresco raffigurante due cavalli sulla riva del mare per un’edicola nei giardini dell’Hôtel de Rothschild a Parigi, residenza privata della famiglia Rothschild. L’affresco è riprodotto nel numero di ottobre 1929 della rivista “Art et Industrie”

Appendice 2.

Nel Manoscritto Dusdron, e in quello appena successivo Dudron-Levy del 1936, verso la metà del passo che nel “Corriere Padano” del 1941 è intitolato Ricordi di vite passate, compaiono circa nove righe (nella versione a stampa di Dusdron, corrispondenti a 13 righe manoscritte in Dudron-Levy) che non sono state più utilizzate nelle successive versioni.

Manoscritto Dusdron, metà anni ’30:

  Le sommeil sera doux et long, sur ma tête immobile les printemps fleuriront l’un après l’autre et les orages passeront avec le vent et les étoiles. Et retentira la marche cadencé des cohortes dans les guerres futures et le vrombissement implacable des machines volantes; et puis ce sera encore la paix très douce; des hommes vêtus de blanc vagueront souriant à des travaux légers et compliqués jusqu’au jour où toute la terre sera encore une fois déserte après que les derniers hommes et les derniers animaux s’y seront couchés pour le repos final; les fleuves se tairont et les vastes mers auront disparues, partout ce ne seront que rochers arides et immobiles et tout sera paix et silence sous le grand ciel étoilé!”

Varianti

Manoscritto Dudron – Levy, 1936
   Le sommeil serait doux et long ……. ; sur nos têtes immobiles, comme les têtes des statues, l’un après l’autre fleuriraient  les printemps; et les orages passeraient avec le vent et les étoiles. Et retentiraient les pas lourds et cadencés des cohortes en marche dans les guerres futures, et le vrombissement implacable des machines volantes. Et puis ce serait encore la paix très douce ……. . Des hommes souriants et d’une intelligence inouïe, vêtus de lin blanc, vagueraient toute la journée à des travaux  légers et compliqués, jusqu’au jour où la terre entière serait encore une fois devenue froide et déserte après que le dernier homme et le dernier animal s’ y serait couché pour le repos final. Les fleuves se tariraient et les vastes mers seraient disparues. Partout ce ne seraient que rochers arides et immobiles et partout ce ne serait que paix et silence sous le grand ciel étoilé !” 

Appendice 3.

Nel racconto Una gita a Lecco, dopo la visita della “Valchiria moderna”, si trova una descrizione, successivamente eliminata, della macchina, paragonata a un focoso cavallo e del fracasso cittadino che lo tormenta durante i suoi soggiorni milanesi:

Una gita a Lecco, (“Aria d’Italia”, 1940)
  La visitatrice partì. Vera Valchiria moderna entrò nella autoveicolo potente [aggiunto: torpediniera terrestre] che subito cominciò a pulsare forte ed a fremere come un cavallo arabo, un purosangue, tenuto a stento dai garzoni d’un maniscalco. In pochi secondi la nervosa macchina dopo aver dato un balzo indietro poi un’altro avanti, voltò a sinistra e poi a destra e poi ancora a sinistra, e finalmente partì come un razzo, con un rombo infernale e circondata da un turbine di polvere. Sparì dopo aver rasentato alla distanza di un millimetro un carretto, due tricicli, due biciclette e tre altre macchine che stavano ferme lungo il marciapiede sulla via di fronte. Per qualche secondo il fracasso del motore fu tale che coprì quello, pur non trascurabile, prodotto dagli operai, muratori, carpentieri, carrettieri, ecc. intenti, là accanto alla costruzione di un grande casamento; fracasso quello che, da circa un’anno a questa parte, durante i miei soggiorni milanesi, mi tien compagnia durante le ore diurne.

Appendice 4. 5. 6. 7. 8. 9.

Trascriviamo nelle seguenti appendici sei brani di diverse lunghezze provenienti dalle diverse versioni consegnate dall’autore a Maria Evangelisti e conservate nel Fondo omonimo di carte e documenti provenienti dall’artista. Si tratta per lo più di elaborazioni ad personam di passi già noti ma modificati per introdurre i nuovi temi della “figlia di Apollo” (la stessa Evangelisti), o della madre malata, che abitava vicino al Colosseo.

Appendice 4. 

Manoscritto Evangelisti A, 1963 c.
  Il Signor Dudron aveva visto la più giovane figlia di Apollo mentre essa aveva fermato il carro del padre, tirato da quattro cavalli, una notte, dietro il Colosseo, poiché voleva recarsi da un parucchiere, in quei paraggi, per farsi pettinare le aure chiome. Il signor Dudron aveva ammirato la bellezza purissima della figlia di Apollo; ne aveva ammirato il volto e le mani ma non ne aveva visto i piedi, poiché la figlia del Dio li teneva in fondo alla parte concava della lato anteriore del carro. – Il signor Dudron era un’idealista e cercava di evitare quelle visioni e quei pensieri, legati agli istinti degli uomini, che avrebbero potuto, anche in minima parte, turbare la purezza dell’ammirazione che egli nutriva per la figlia di Apollo. Un giorno essa lo invitò a fargli fare una passeggiata nel suo carro. Il signor Dudron si sedette presso la figlia minore del Dio, ed essa, eccitando i suoi bianchi cavalli con parole misteriose che il signor Dudron non capiva, parti velocemente. Il signor Dudron allora guardò il piede destro della guidatrice e fu colpito dall’espressione di severa bellezza, di forza e di purezza dell’alluce di quel piede; era l’alluce d’una Dea, ma poteva essere anche l’alluce d’un guerriero, d’un eroe, d’un filosofo, d’un grande artista o d’un profeta; poteva essere l’alluce di Achille, di Alessandro il Macedone, di Platone, di Fidia, o quello di Mosé. Allora capì che quella divina fanciulla portava in se anche la forza, la sicurezza, la giustizia di tutti gli uomini eccezionali vissuti su questa Terra; una calma divina invase l’animo del Signor Dudron ed egli all’alluce del piede destro della divina Fanciulla mandò, con il pensiero più puro, la sua riconoscenza e la sua profonda ed infinita devozione.-

Varianti

La trascrizione rispetta l’uso delle maiuscole e delle minuscole dell’originale manoscritto. Il testo è accompagnato dal disegno autografo di un piede al di sopra del quale de Chirico appunta: “L’alluce del piede destro della figlia di Apollo era come l’indice della mano di un Dio che indicasse al Signor Dudron la via che doveva seguire”.

Appendice 5. 

Manoscritto Evangelisti B, 1963 c.
  Il Signor Dudrón andò per vicoli oscuri ove si muoveva una folla silenziosa. Lo spirito gentile della creatura affabile lo guidava; salì una scala senza luce e si trovò in una camera ove incombeva come un eterno crepuscolo; però egli vedeva in quella camera; vedeva un letto, un armadio, altri mobili; benché non dormisse, nel cranio del Signor Dudrón si era aperto quel terzo occhio che si apre quando noi dormiamo e che a volte fa si che noi possiamo vedere egualmente nel passato come nel futuro, poiché allora il nostro sguardo sta sulla linea dell’eternità. Dietro quella casa, ove stava quella camera, nella quale si trovava il Signor Dudrón, s’ergeva l’imponente mole del Colosseo; il Signor Dudrón la vedeva: una parola gli sorgeva nella mente: gladiatori! E gli sembrava di vedere l’immenso velario aprirsi lentamente e di sotto, dalla arena, salire un’odore di sabbia inzuppata di sangue…
Ma dalla parte opposta al Colosseo, dietro a quella camera misteriosa, il signor Dudrón vedeva lontano, lontano una cittadina tutta bianca in riva ad un al golfo, con un porto ancora assopito nell’ora antelucana. Un nome balenò nella sua mente: Jolco… e poi vide, nella purezza delle ore mattutine, una nave, carica di eroi e di poeti, lasciare quel golfo, la poppa prora diretta a terre lontane….
D’un tratto qualcosa lampeggiò nella mente del Signor Dudron; seduto in quella camera, bello più del più bel Dio, stava il genio gentile della sua ora suprema. – Quella era la camera della madre del genio gentile. – La madre era assente; lentamente il Signor Dudrón riconobbe tanti oggetti, tante cose che si erano fisse nella sua memoria; il suo genio gentile lo guardava, ed egli, il Signor Dudrón si ricordò di averlo già visto, quando aprì gli occhi sugli spettacoli del mondo; un soffio d’Eternità passava in quella camera ed il Signor Dudron in quella camera ricordò la camera ove era nato.

Appendice 6. 

Manoscritto Evangelisti C, 1963 c.
  Ed in quella camera misteriosa, ove il Signor Dudrón aveva sentito che era anche la camera ove egli era nato, vide passare un gladiatore, si muoveva senza rumore e si avviava verso l’uscita. Allora il Signor Dudrón ricordò che in un’altra camera, vicino a quella, dormiva un militare, un’ufficiale della Finanza; il Signor Dudrón lo aveva visto, nella vita normale, nella città e ricordò la sua statura alta, il suo volto serio e buono, il cranio canuto sul corpo alto, sul torace eretto. Ma ora era un gladiatore che, silenzioso, usciva da quella camera…. avanzava come un’ombra, senza rumore; in testa portava l’elmo pesante e la celata gli copriva la faccia fino alla gola; nella celata si vedeva un buco nero, a sinistra; sembrava un palombaro rivestito di scafandro che si muovesse, lento e silenzioso, in fondo al mare; (nella) la sinistra reggeva un lungo scudo rettangolare e nella destra stringeva un gladio …; scese in istrada e si diresse verso il Colosseo. – Il Signor Dudrón lo segui; dietro a lui entrò nel Colosseo, e vide uno spettacolo inspiegabile; altri gladiatori stavano già nell’arena e combattevano in silenzio; i loro movimenti erano incredibilmente lenti; sembravano personaggi filmati con il rallentatore; anche sui gradini dell’anfiteatro stavano tanti punti bianchi e c’era anche un palco con un personaggio tutto vestito di rosso, sotto un baldacchino, e dei pretoriani e delle insegne: – L’imperatore! – pensò il Signor Dudron, e poi guardò ancora giù, sull’arena, ove le coppie dei gladiatori continuavano a combattere con gesti lenti e molli, in un incredibile silenzio …… a volte un gladio affondava nel petto di un gladiatore, ma non si vedeva sangue; i fantasmi non hanno sangue.
Ed ecco che il Signor Dudrón si ritrovò di nuovo nella camera misteriosa. Era mattino, un uscio si aprì e l’ufficiale della finanza apparve sulla soglia vestito di grigio; salutò visto il Signor Dudrón e gli strinse lo saluto affabilmente (con) la mano poi uscì giù nella strada ove la vita aveva ripreso il suo corso e gli uomini, come ogni giorno, andavano alle loro faccende. –

Appendice 7. 

Manoscritto Evangelisti D, 1963 c. (prima parte)
  Il signor Dudron si trovò di nuovo in un ambiente di Roma antica, di combattimenti tra gladiatori e retiari e di circhi dal fondo dei quali saliva un’odore di rena inzuppata di sangue … ma questa volta era notte, una notte venuta appena… egli stava dietro il Colosseo e guardava dentro le strade oscure … guardava una porta poiché si ricordava che da quella porta si entrava e poi, salendo i gradini di una scala tenebrosa, si saliva [aggiunto: giungeva] all’abitazione di una Signora anziana che soffriva di pressione alta; su questa Signora vegliava amorosamente una figlia; il signor Dudron sapeva che questa figlia era anche la figlia d’Apollo, e delle quattro figlie del Dio questa era anche la più pura e la più bella …. a volte, proprio in quella ora di notte incipiente, proprio davanti a quella via oscura in cui si agitavano, si muovevano in silenzio persone di cui il Signor Dudrón non poteva vedere il volto, un carro magnifico, tirato da tre cavalli d’un candore immacolato, appariva senza rumore, si fermava silente, come si ferma un silente battito d’ali…  in quel cocchio una donna meravigliosa sedeva, un po’ chinata in avanti e reggeva e le redini con le mani perfette. Era la figlia di Apollo ed era anche la figlia di quella Signora anziana che nella via oscura lì vicino, viveva in un’oscura casa in cui saliva una scala tenebrosa che portava all’abitazione della madre, sofferente di pressione alta e vegliata dalla figlia che era anche la più pura e la più bella delle quattro figlie di Apollo. Bella era quella figlia d’un Dio e d’una mortale; bella era e pura come una vergine vestale che nel sacro tempio custodisce il fuoco che non si deve spegnere mai.
Il signor Dudrón guardava intensamente quelli spettacoli straordinari. Guardava intensamente le vie oscure [aggiunto: tenebrose], il carro con la figlia di Apollo… a sinistra, sulla strada oscura c’era una luce; luce strana, luce spettrale, come di una officina misteriosa ove si riparassero e si custodissero dischi volanti; la luce aveva la strana forma d’un grande punto interrogativo, posato orizzontalmente lungo il marciapiede.
Il signor Dudron si avviò da quella parte e vide che in mezzo al luminoso punto interrogativo stava una porta, anche essa luminosa, una porta di vetro, d’un vetro opaco… delle sagome si muovevano dietro quella porta. D’un tratto e senza capire come, il Signor Dudrón si trovò dentro quell’ambiente strano, tutto pieno d’una luce fosforescente. Ed a lui apparve uno spettacolo straordinario …. la figlia di Apollo stava seduta davanti uno specchio; su i muri scritte luminose; si leggeva Hair dresser – Coiffeur pour dames – Institut de Beauté… Parucchiere …
[Lì] fuori i tre cavalli del mitico carro, scalpitavano senza far rumore … Uno dei personaggi, di cui il signor Dudrón aveva scorto la sagoma dietro la porta di vetro, un uomo vestito di grigio, un uomo né alto né basso, né bello, né d’aspetto sgradevole, né giovane, né anziano, un uomo insomma, stava presso la figlia di Apollo e ne pettinava i capelli trionfanti … non il minimo rumore udivasi, tutto era silenzio e meditazione … fuori, sulla via oscura, passavano frotte silenziose di gladiatori.

Appendice 8. 

Manoscritto Evangelisti E, 1963 c. (seconda parte)
  Quando la figlia di Apollo tornò al mitico carro del padre e silenziosamente i tre candidi cavalli portaro quel carro verso le Sacre vette dell’Elicona, il Signor Dudron si approssimò a quel personaggio che aveva pettinato le trionfanti chiome della figlia di Apollo e chiese che egli gli desse il pettine con il quale aveva pettinato quei capelli leggendari; in cambio dell’agognato pettine il Signor Dudròn offrì al parucchiere una sua opera. Senza proferir parola, naturalmente, con il fare di un’uomo che pensa ad altro, il parucchiere diede il pettine al Signor Dudron; il Signor Dudron sbottonò la sua camicia e con la mano tremante posò quel pettine, ormai sacro, su il suo cuore, e premendolo con la mano sinistra, fuggì, fuggì fuori nella notte ormai fonda, fuggì come un’Oreste perseguitato dalle Erinni; fuggì… passò davanti alla mole solenne del Colosseo; fuggì ancora e d’un tratto si trovò in un luogo solitario, presso una foresta greve di silenzio…
Là, davanti a lui stava una stele ed ai quattro lati della stele vi erano quattro tripodi dalla cima dei quali saliva un fumo purissimo … Con le mani tremanti il Signor Dudron si tolse dal petto il mitico pettine … con un’impeto di purissima emozione lo posò sulla stele poi piegò un ginocchio e con un ginocchio a terra rimase così nel silenzio della grande notte… presso lui la nera foresta taceva … non il lamento di un’upupa, non il fruscio d’ una foglia che cade … tutto taceva, tutto era estasi e meditazione, intanto su nel cielo oscuro [aggiunto: tenebroso], spoglio di stelle, passavano silenti, formate a triangolo e con la guida in testa, oscure migrazioni di uccelli bianchi, d’un candore mai visto …..

Appendice 9. 

Dattiloscritto Evangelisti, 1963 c.
  Ma il signor Dudron non scrisse più, sapeva che laggiù si ergeva il sacro colle dell’Acropoli. Egli si ricordò che quando era fanciullo suo padre, nei pomeriggi di domenica, lo portava a visitare i resti gloriosi di una era altamente civile; si ricordò pure che in quel tempo si poteva accedere sull’Acropoli liberamente ed in qualsiasi ora del giorno e della notte. Ma ora i tempo erano cambiati. L’Acropoli era stata circondata da cancelli e trasformata in un vero  e proprio museo. Si pagava un biglietto d’ingresso per entravi e, secondo le stagioni, si chiudevano i cancelli [aggiunto: a ore fisse] e nessuno poteva entrarci più; proprio come avviene nei musei. Invece il sogno del signor Dudron, da vari anni ormai, era di poter passare una notte intera sull’Acropoli, una notte di luna, in piena estate. Egli quindi elaborò il, [aggiunto: un] piano di, [aggiunto: per] entrare, prima della chiusura, come un normale turista, e poi di nascondervisi e rimanere nascosto dopo l’ora della chiusura, in modo da poter passare solo l’intera notte sul sacro colle.
Anzitutto pensò che, per fare questo, avrebbe dovuto mimetizzarsi, cioè crearsi un personaggio in cui predominasse il bianco, per poter più facilmente confondersi con il colore delle colonne e dei ruderi che sorgevano ovunque sull’Acropoli. Guardò il suo orologio e vide che c’erano ancora 4 [aggiunto: quattro] ore di tempo fino al momento in cui si chiudevano i cancelli dell’Acropoli. Egli pagò la sua consumazione e con passo spedito si diresse verso il centro della città.
Recatosi in un grande bazar vi acquistò un paio di pantaloni bianchi di tela, un paio di calzini bianchi e un paio di scarpe bianche di panno; poi recatosi in una profumeria acquistò una forte quantità di talco. Ebbe pure la prudenza di acquistare un paio di bianchi di guanti [aggiunto: bianchi] di filo ed un berretto di tela bianca. Un’ora prima che si chiudessero i cancelli, comprato il biglietto di ingresso, egli, in mezzo ad un gruppo di turisti, varcava i cancelli e saliva sull’Acropoli. Là cominciò ad errare tra i templi ed i resti di colonne, guardando ogni tanto il suo orologio ed aspettando impazientemente l’ora della chiusura. Quando vide che mancava circa un quarto d’ora cercò un luogo ove poter nascondersi; visto un ammasso di marmi bianchi e di resti di colonne spezzate vi si rincattucciò, poi, tolto dalla sua tasca il pacchetto del talco si imbiancò accuratamente tutta la faccia e mise i guanti bianchi di filo.
Aveva appena finito questo lavoro che sentì la voce nasale di un guardiano che, in lontananza, gridava ad intervalli regolari: “Si chiude!”
Il signor Dudron cercò di rendersi ancora più invisibile e quasi tratteneva il respiro e poi sentì, [aggiunto: udì] il rumore dei cancelli che si chiudevano. Però, per prudenza, non si mosse ancora e fece bene di aspettare poichè, poco dopo, udì il passo strascicato di un guardiano che veniva verso il luogo ove egli era nascosto; il guardiano si fermò, proprio presso il signor Dudron. Questi non respirava più e in un baleno pensò a certi insetti, come le scolopendre, volgarmente dette millepiedi, le quali, quando corrono sopra un muro e passano su una macchia di umidità ove credono che il loro colore si confonde con quella macchia, si fermano credendo, [aggiunto: pensando] che così esse sono invisibili.
Pensò anche alla [aggiunto: che la] quaglia, quando viene a trovarsi sopra un terreno di cui il colore è più o meno simile al colore delle sue piume, resta immobile poichè, come la scolopendra, pensa di essere invisibile. Infatti avviene a volte che un cacciatore passi proprio vicinissimo ad una quaglia posata sul terreno e non la veda. Questi pensieri erano dettati al signor Dudron dal suo subcosciente per rassicurarlo ma egli lo stesso fremeva d’ansia. Il guardiano, fermo davanti al nascondiglio del signor Dudron, sbadigliò lungamente, poi tossì e sputò per terra, indi tratta dalla tasca dei suoi calzoni una pipa con e la borza di del tabacco, la empì accuratamente [aggiunto: la pipa] l’accese e, dopo aver sputato una seconda volta, si avviò lentamente verso l’uscita.
Il signor Dudron cominciò a respirare più liberamente ma non si calmò del tutto se [aggiunto: non] quando sentì il rumore del cancello che il guardiano, dopo essere uscito, aveva chiuso dietro di se. Il signor Dudron rimase ancora immobile per qualche minuto pensando che la prudenza non è mai troppa poi, finalmente, si decise ad uscire ed a stiracchiarsi le gambe piene di formicolii. Intanto la notte era quasi completamente scesa. A levante una luna magnifica, una luna piena, una luna regale, saliva lentamente nel cielo che era tutto di un colore tenerissimo, un po’ grigio ed un po’ viola. A ponente si scorgevano ancora le ultime luci del sole tramontato.

Il signor Dudron sentiva una gioia immensa invadere tutto il suo essere, ma, ad un tratto, gli parve come se sulla sua testa fosse stato ritirato un enorme velario. Guardò in alto e vide che la volta celeste si era mutata come in un soffitto molto basso, che si estendeva intorno [aggiunto: lontano] ai quatto punti cardinali. A questo soffitto, attaccate come giganteschi calchi di in gesso, delle le facce degli Dei dei miti ellenici, stavano volti degli abitatori dell’Olimpo, [aggiunto: volte in giù e guardavano il signor Dudron]. Stavano così basse e così vicine  che [aggiunto: ed] il signor Dudron ebbe l’impressione che rizzandosi sulla punta dei piedi avrebbe potuto toccarle con un dito. Si vedeva Giove, con lo sguardo leggermente strabico e la bocca circondata dai baffi e la barba fatta a boccoli. C’era Minerva con l’elmo e gli occhi adamantini, c’era Mercurio il dio dei ladri e dei misteri, il dio che conduce i sogni nel sonno dei mortali. Il signor Dudron aveva sempre nutrito una particolare per simpatia per Mercurio. C’era Marte, il dio delle pugne e delle guerre e dei combattimenti che però aveva mutato il suo sguardo [aggiunto: duro e] severo in uno sguardo di simpatia, velata di leggera ironia, per guardare il signor Dudron. C’erano anche dei semidei, c’erano i Dioscuri, domatori di cavalli, c’era Ercole pensoso e triste e stanco per le molte fatiche, c’era  Nettuno, c’era Plutone e tutte quelle maschere gigantesche guardavano il signor Dudron, sorridendo ineffabilmente. Il signor Dudron, invaso da un’estasi da lui [aggiunto: che] fino allora [agggiunto: non aveva] sconosciuta [sic!], cominciò ad avere paura. Aveva paura di tutta quella sovrumana felicità, poichè, oltre alle maschere degli dei, sentiva che intorno a lui stava tutto quello che sino allora [aggiunto:] gli era stato a lui favorevole, tutto quello che egli aveva amato, ed anche il Genio gentile della sua ora suprema, stava a lui vicino.
Il signor Dudron ebbe paura, ebbe paura di tutta quella, [aggiunto: tanta] felicità; cercò di guardare in basso, verso la città, verso gli uomini, verso la vita, [aggiunto: verso] quella vita che egli conosceva, con le sue pene ed i suoi affanni, cercò di guardare in basso per assicurarsi, per tranquillizzarsi ed allontanasi da tutta quella inconcepibile felicità ma ad un tratto si accorse che l’Acropoli, tagliato ogni ormeggio, divelta ogni ancora, simile ad una nave di sogno, vogava, solenne, nell’infinito…..
L’alba spuntava, il signor Dudron svegliatosi si sfregò gli occhi e capì che aveva sognato; stava [aggiunto: sempre] seduto sempre sull’Acropoli, presso un frammento di colonna spezzata. Egli pensò che, tra poco, quando il giorno sarebbe sorto completamente, i guardiani avrebbero cominciato a circolare e poi i cancelli si sarebbero aperti ed i turisti avrebbero [aggiunto: sarebbero] cominciato a salire saliti sul sacro colle. Egli cercò il rifugio ove, la sera prima, si era nascosto; lo trovò, vi si nascose [aggiunto: di nuovo], cominciò a pulirsi la faccia togliendo il talco con il quale, la sera prima, se l’era imbiancata, poi si tolse anche i guanti di filo bianco ed aspettò. Poco tempo dopo sentì che i guardiani cominciavano a circolare; aspettò ancora, immobile nella sua tana di ruderi, poi, quando si accorse che numerosi turisti circolavano già tra i templi ed i santuari, uscì e, confondendosi con loro, lasciò l’Acropoli e tornò in città.

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